CULTURE : Lecture



Repenser notre mode de production et s'interroger sur le Bien Commun est indispensable. Une lecture à propager. Profitez en pour découvrir une maison d'édition qui se base sur la philosophie de l'Art Libre : inlibroveritas Suggestion : Internet et Création de Philippe Aigrain

L'étude universitaire de Laurence Sailliez (ULB 2009-2010) portant pour titre : Les vélos en libre-service : marketing urbain ou politique environnementale ? Un mémoire remarquable qui questionne sur la pratique du vélo dans la ville.



*** Criant de vérité, "Bas les voiles" et "Que pense Allah de l'Europe", sont deux pamphlets qui m'ont boulversée. Je m'étonne toujours que, dans nos écoles européennes, le port du voile puisse être toléré. Et pourtant, lorsqu'il s'agit de jeunes enfants, une telle obligation, ne va-t-elle pas à l'encontre de nos valeurs démocratiques?

Selon elle, le voile islamique enferme la femme dans une position de soumission voulue par le père comme par le mari. Voilée, cachée, la femme n'a pas le droit d'exister, explique cette anthropologue iranienne. Elle dénonce ici la condition des femmes voilées vivant dans les pays musulmans et appelle les intellectuels français à interdire le port du voile en démocratie. Elle encourage aussi toutes les jeunes femmes musulmanes à résister.

Bibliographie :
� Comment peut-on être français ? (Flammarion, 2006)
� Que pense Allah de l’Europe ? (Gallimard, 2004)
� Je viens d’ailleurs (Editions Autrement, 2004)
� Autoportrait de l’autre (Editions Sabine Wespieser, 2004)
� Bas les voiles ! (Gallimard, 2003)

Extraits de Chahdortt Djavann "Que pense Allah de l'Europe ?

La société islamiste est une société pornographique au sens symbolique du terme. Le voile sur la tête des femmes, au XXIème siècle ; symbolise la pornographie car il réduit la femme à un « organe génital. (…) avec le voile, les femmes acquièrent une valeur marchande, deviennent des objets de valeur, entre les pères, les frères et les futurs maris (…) Que représente finalement ce voile ? Une discrimination sexuelle, certainement ; une atteinte à la liberté, sûrement. Mais que cette « prison ambulante » soit portée par des femmes consentantes n’a à priori rien de dérangeant pour l’auteur. C’est juste une question de choix et de liberté. Par contre, le problème intervient quand ce voile est imposé aux enfants, sources de joies, de bonheur et d’insouciance qui devraient être absents de toutes ces idéologies politiques ou culturelles. Quel avenir une jeune fille entièrement voilée peut entrevoir ? A quel âge, peut-on ou doit-on considérer la jeune fille suffisamment mature pour comprendre la signification de ce voile et pour prendre la décision de le porter ou pas ? Imposer aux enfants une certaine vision du monde à travers constamment un voile ne serait-ce pas tenter de formater la vision et la pensée de ces enfants en limitant leurs territoires ?



Aujourd'hui, en 2016, nous devrions nous questionner sur le nouveau voile qui dépasse la question du genre et qui s'apparente à ce que j'apelle les "violences impalpables".